Effectivement graines de lin oléagineux ou graines de lin textile, les 2 peuvent être consommées. En fonction de vos pratiques de jardinage, vous pouvez effectivement récupérer les graines récoltées et les consommer.
A ma connaissance, il n’y a pas de matériel qui permet de broyer la paille de lin qui contient par définition de la fibre très résistante aux intémpéries.
A notre connaissance, le lin n’a pas de pouvoir allelopathique
Je pense que vous voulez parler de variétés car lin textile et lin oléagineux sont issus de la même espèce mais il y a des variétés plus appropriées à produire des graines et de l’huile et d’autres variétés plus adaptées à produire de la fibre. Dans les 2 cas, les graines sont comestibles à conditions qu’elles n’aient pas été altérées par des parasites (champignons, insectes) ou enfin traitées.
En effet il semblerait que les graines de lin aient un effet bénéfique sur la santé du fait des fibres qu’elles contiennent et de la richesse en oméga 3 de celles-ci. La richesse en oméga 3 dépend des variétés. De plus il faut broyer les graines pour que les oméga 3 soient disponibles. Enfin, ce n’est que sur le long terme que peuvent s’observer des effets positifs (6 mois minimum) et non sur 5 jours.
Effectivement une solution est d’étaler les anas (pailles de lin) avant l’hiver. Les graines vont ainsi germer et les petites plantes qui sont sensibles au froid seront détruites dès que la température passera en-dessous de 0°.
Il y a effectivement de plus en plus de graines de lins crues dans les pains spéciaux. Ces graines de lin sont présentes plutôt pour un effet décoratif que pour un effet santé. En effet, il nous est quasiment impossible de digérer les oméga 3 présents dans les graines de lin entières. Ceci s’explique par le fait que naturellement, la graine de lin contient des facteurs “antinutritionnels” permettant à la graine de « survivre » dans la nature.
Dès lors, nous sommes presque incapables de digérer la graine de lin entière. Lorsque nous mangeons des graines de lin crues, le seul bénéfice que nous pouvons en tirer est un bénéfice Fibre, qui permet une amélioration du transit intestinal. Cependant, n’ayez crainte, pour que nous ressentions l’effet antinutritionnel et éventuellement toxique de ces graines entières, nous devrions en consommer 7 cuillères à soupe par jour !!
Afin de pouvoir bénéficier totalement des acides gras de la graine de lin (en grande majorité des oméga 3, 55% ; peu d’oméga 6, 15% et encore moins d’acides gras saturés, 10%), il est préférable de consommer les graines de lin sous forme de farine. Généralement les farines suivent un processus qui permet de détruire les composés antinutritionnels et toxiques et rendant les omégas 3 digestibles.
Pour plus de renseignements, rendez-vous sur le site www.bleu-blanc-coeur.fr
L’Association Bleu Blanc Coeur s’est particulièrement intéressée à la question du cholestérol et de la richesse du lin en oméga 3. Nous vous conseillons de les contacter en allant sur leur site http://www.bleu-blanc-coeur.com/
Le lin même oléagineux est une plante riche en fibres et certainement difficile à digérer par les animaux. Pour améliorer la teneur en oméga 3 de la viande ou du lait et donc du beurre et des fromages, il faut distribuer du lin sous forme de tourteaux ou de graines "préparées" pour être mieux assimilées. De nombreux éleveurs pratiquent déjà ce complément alimentaire.
Effectivement, l’essence de térébenthine est déconseillée pour la dilution. Concernant l’huile de lin, il faut également l’éviter de peur que cela ne donne un goût aux aliments.
Oui. Les graines de lin sont comestibles. Il faut s’assurer qu’elles sont bien saines. Une graine saine est une graine marron et brillante. Si elle est plate ou noire, il faut l’éliminer. Bien sûr, il faut consommer des graines qui n’ont pas été traitées. Pour récupérer les graines dans les capsules, il suffit d’écraser ces dernières dans ses pommes de mains. Dans les pains “bûcheron” ou aux 7 céréales par exemple, le lin est utilisé même si ce n’est pas une céréale.
C’est toujours possible mais vous n’avez aucune garantie quant à la germination et de ce fait la levée de la culture. Je vous conseille de prendre 50 graines au hasard, les mettre entre 2 feuilles de papier essuie-tout à garder toujours légèrement humide, à mettre dans une pièce à température ambiante et voir après quelques jours si ça germe.
Non effectivement ce n’est pas normal mais à l’origine c’était peut-être un mélange. Des graines achetées en pharmacie n’ont pas pour vocation d’être semées et les graines ne sont pas forcément “vivantes”. Je vous conseille d’acheter vos semences en jardinerie ou vous pouvez allez sur le site “le lin côté nature” et nous commander un sachet de semences qui ont vocation à donner des plantes et uniquement du lin.
Comme toute culture, la différence entre une culture conventionnelle et une culture bio réside par le fait qu’en agriculture conventionnelle il peut être utilisé des produits naturels ou des produits de synthèse. Pour les produits bio, lors de leur culture, leur stockage ou leur transformation, ne peuvent être utilisés que des produits naturels. La différence de prix entre un produit bio et conventionnel se justifie généralement par des rendements moindres et des interventions humaines souvent plus importantes et coûteuses.
Le lin est essentiellement une espèce de printemps, ce qui veut dire qu’il se sème au printemps. Il peut donc commencer à être semé vers le 15 mars jusque tout début mai.
Entre une graine de lin à consommer et une semence, il ne semble pas y avoir de différence. Malgré tout la graine peut être “morte” et ne pas germer. La production de semences suit un processus particulier garantissant à l’utilisateur la variété et un niveau de germination entre autres. A cette fin, toutes semences commercialisées sont certifiées selon des normes européennes. Il n’y a aucune garantie sur les graines de consommation qui quant à elles répondent à d’autres normes.
La fleur de lin ne vit qu’une matinée. Elle s’ouvre le matin et dès que la chaleur monte, les pétales tombent. Toutefois, chaque plante a plusieurs fleurs et le lin va ainsi fleurir pendant plusieurs jours mais ce ne sera pas la même fleur qui s’épanouira chaque matin.
Laissez faire la nature ; le gel va les détruire.
Oui c’est possible mais comme toutes graines, il faut les garder dans un lieu sec et froid. De plus quelles que soient les semences, celles-ci n’apprécient pas les variations de température et les variations d’humidité.
Le lin se sème dès que la terre est réchauffée au printemps et permet une préparation fine. Pour votre région et selon le type de terre que vous avez, cela va s’étaler du 15 mars au 15 avril.
Si vous avez semé du lin textile, il sera nécessaire de le ressemer tous les ans. Par contre si c’est du lin vivace que vous avez acheté en graineterie pour ses fleurs, il repoussera l’année prochaine. Il vous suffit dans ce cas de couper juste les tiges.
Comme beaucoup d’espèces cultivées il y a une grande diversité des variétés. Pour le lin généralement c’est une plante annuelle, la tige va sécher, les capsules vont mûrir et les graines vont tomber au sol, elles vont germer mais la plante est gélive et va donc disparaître pendant l’hiver. Par contre si vous avez semé du lin vivace que vous avez pu acheter en graineterie ou en jardinerie, la plante va passer l’hiver s’il ne fait pas trop froid et elle repoussera l’année prochaine. C’est du lin horticole alors que dans le premier cas c’est du lin à fibre.
Il faut environ entre le semis et la floraison 60 à 70 jours mais attention la fleur de lin s’ouvre le matin et les pétales tombent en début d’après-midi. Le lendemain ce seront d’autres fleurs qui s’ouvriront.
C’est mieux d’attendre un séchage complet de la plante sur pied. Les capsules doivent être bien blondes. Il est préférable de récolter l’après midi en condition de bien sèche. Attention si il y a un risque de pluie en fin de maturité, il est mieux de récolter les capsules. En effet les graines peuvent vite s’abîmer ou tomber au sol. Avant de stocker les graines, séparez bien les capsules et les débrits de capsules des graines. Vous pouvez les étaler un peu au soleil, pour qu’elles finissent de sécher.
Bonjour,
Effectivement le lin textile est une espèce qui gèle, en fait pas la graine mais la plante dès qu’elle a germé. Toutefois les sélectionneurs ont exploité la biodiversité de l’espèce et il existe maintenant des variétés de lin textile dont la plante résiste à des températures en-dessous de 0°. Cette attitude de résister aux températures négatives a surtout été exploitée pour le lin oléagineux. Par croisements, les sélectionneurs ont exploité au mieux ce que l’on appelle les ressources génétiques ou la variabilité génétique ou maintenant la biodiversité de l’espèce.
Vous aurez toutes les informations sur le site à la page https://www.lelin-cotenature.fr/FR/rubrique-3-semer.html
Selon les régions, les semis se font fin mars/début avril.
Tu trouveras toutes les informations pour réussir tes expériences sur les pages du site "Je fais" "je sème".
Bonne visite.
Le site "le lin côté nature" a justement été créé pour répondre à cette question. En visitant les différentes pages de la rubrique "Je m’informe", tu auras la réponse sur sa culture et donc la production de la fibre, le teillage qui correspond à l’extraction de la fibre c’est-à-dire la séparation des fibres et de la paille. Tu pourras ensuite découvrir tous les usages qui en sont faits.
Bonne visite sur le site.
L’huile de lin est par nature une huile naturelle. Il n’y a pas d’huile de lin synthétique.
C’est dans la graine que l’on trouve l’huile de lin, comme pour la noix, le tournesol, le colza… Pour extraire l’huile, les graines de lin sont tout d’abord broyées puis pressées et enfin filtrées. On obtient ainsi une huile pure. C’est un procédé simple et tout à fait naturel.
Il existe des variétés dites d’hiver qui peuvent supporter des petites gelées mais même ces variétés ne sont pas adaptées aux régions est où effectivement il peut faire très froid.
Moi Linette, je n’ai pas de recette à communiquer mais je vous conseille d’aller sur le site <a href=”http://www.bleu-blanc-coeur.com/recettes.php”>www.bleu-blanc-coeur.com/recettes.php</a> qui en a plusieurs.
Du semis à la récolte, il faut compter 100 jours. Le lin doit donc être semé au printemps. Dans un jardin on peut prolonger la période de semis. Les lins semés en automne n’auront pas le temps de finir leur cycle de végétation avant les premiers gels, qui plus est en altitude.
Bonjour,
Non ce n’est pas difficile. Il suffit de suivre les recommandations que tu trouveras sur le site dans la rubrique "je fais". 60 jours après le semis, tu auras un lin tout en fleurs.
Les graines que tu reçois dans le sachet ne sont pas traitées. Ce serait dommage malgré tout de les consommer car ce sont des semences qui ont été sélectionnées pour leur qualité germinative. Par contre, les graines qui seront récoltées pourront être consommées si bien sûr tu n’as pas traité. Va voir sur le site tous les usages que tu peux faire avec les capsules, les fleurs et les fibres.
L’huile de lin n’est pas comestible.
Par contre effectivement, l’huile de lin permet de protéger efficacement le bois. Elle s’applique facilement au pinceau. La petite astuce est de délayer l’huile avec de l’essence térébenthine, de laisser pénétrer dans le bois pendant une nuit et d’essuyer les traces grasses restantes. Bon bricolage !
Concernant les vertus médicinales, il faut se rapprocher d’un herboriste.
C’est une très bonne question. Si tu commandes 1 sachet, les professionnels du secteur semences et la filière lin textile te l’enverront gratuitement.
Bonjour,
Nous nous sommes renseignés. Ce problème est heureusement assez rare. Deux suggestions nous ont été faites : relaver ou aspirer le tissu. Il semblerait qu’aspirer risque moins d’abimer le tissu qui semble déjà fragile, les moutons indiquant une faiblesse de la fibre et/ou la présence de fibres courtes. En revanche cela n’est probablement pas très facile. Bon courage !
A priori il n’y a pas de variété particulière et l’effet répulsif n’est pas confirmé scientifiquement.
Le lin est une plante considérée comme écologique car effectivement elle a besoin de peu d’engrais et de peu de protection contre des agresseurs comme les insectes ou les champignons. Toutefois en cas de développement de parasites, il est nécessaire de la protéger. C’est tout le savoir-faire de l’agriculteur de surveiller sa culture, de l’aider à se développer et la protéger si nécessaire. D’une façon générale l’agriculture biologique veut dire non utilisation de produits de synthèse mais un agriculteur bio peut utiliser des engrais naturels ou protéger sa culture avec des pesticides naturels.
Bio ne veut pas dire sain mais veut dire simplement non utilisation de pésticide de synthèse. Il est donc impossible de vous confirmer que de telles graines ne seraient pas contaminées par des bactéries ou des champignons nocifs.
Bonjour,
Si quelqu’un a des idées à ce sujet, merci de répondre sur le forum.
Ni le lin ni le chanvre ne sont répulsifs. La seule chose c’est que dans le lin il y a de la silice qui est abrasif et quand ils commencent à manger le lin, ils arrêtent tout de suite ! Donc les nuisibles peuvent nicher dedans mais ils ne le détruisent pas.
C’est une question très technique. Je vous conseille de vous rapprocher d’Arvalis, l’Institut Technique du Végétal, qui s’occupe entre autres des questions techniques sur cette culture
En fait ce ne sont pas les copeaux que l’on utilise mais les anas pour pailler les plates-bandes ou certains légumes au potager. Les anas sont obtenus lors du teillage, c’est-à-dire la séparation de la “paille” et de la fibre. Les anas sont en quelque sorte des petits morceaux de paille.
Comme pour toute plante, effectivement des insectes et des champignons peuvent altérer ou détruire complètement les plantes. C’est pour ces raisons que les agriculteurs doivent protéger les plantes en utilisant des insecticides (contre les insectes ravageurs) ou des fongicides (contre les champignons). Les agriculteurs savent bien qu’il peut y avoir un peu d’insectes et un peu de champignons. Ils connaissent les seuils d’attaques à partir desquels il faut intervenir avec des produits de phyto-protection.
Sans être vérifié scientifiquement, le lin serait un répulsif pour les doryphores sur les pommes de terre. Il faudrait dans ce cas alterner un rang de pommes de terre, un rang de lin. Il ne semble pas qu’il y ait de variété particulière à ce sujet.
Bonjour,
Il n’y a pas à proprement parler de production de semences bio en lin. A ce jour, les agriculteurs bio qui cultivent du lin pour la fibre ou les graines sont en système dérogatoire. Ils utilisent des semences certifiées non traitées issues de productions de multiplications de semences conventionnelles. Le GNIS gère l’approvisionnement en semences bio. Toutes les informations concernant les espèces et les variétés disponsibles en bio ou les demandes de dérogation sont accessibles sur le site http://www.semences-biologiques.org/
Le lin est une plante peu exigente et qui concurrence peu les autres cultures, sauf bien sûr si la densité est importante. Si vous avez 3 à 4 pieds de lin pour 1 pied de pomme de terre, il n’y a pas de risque.
Il n’y a pas à proprement parlé de traitement obligatoire. Toutefois, pour obtenir de belles fibres de lin, il est nécessaire de pouvoir séparer la paille des fibres au moment du teillage sans être gêné par de la végétation qui aurait poussé en même temps que le lin. Il est donc nécessaire de désherber le lin. De plus, les agriculteurs, en fonction du développement des parasites, insectes ou champignons, doivent protéger les plantes, si les attaques sont trop importantes. Pour en savoir plus sur la phytoprotection, je vous invite à aller sur le site de l’Institut Technique du Lin.
Sans être vérifié scientifiquement, le lin serait un répulsif pour les doryphores sur les pommes de terre. Il faudrait dans ce cas alterner un rang de pommes de terre, un rang de lin.
C’est ce qui se dit mais ce n’est pas prouvé scientifiquement.
Si vous voulez parler de lins produits par les agriculteurs, les plus beaux lins sont produits par les liniculteurs européens dont la majorité des surfaces se trouvent en France sur le quart Nord-Ouest.
Il nous semble difficile de cultiver du lin au-dessus de 1 000 m d’altitude. Le lin textile qui se sème au printemps a un cycle végétatif très court d’environ 90 jours. Cette plante a besoin de sol profond sans à-coup en végétation dû aux conditions climatiques. Elle a besoin également d’être approvisionnée régulièrement en eau. Je crains qu’au printemps en altitude, vous ayez ces types de problèmes.
A l’origine au cours de ses cueillettes, l’homme constata que diverses plantes donnaient des fibres solides et qu’il pouvait les utiliser en fil grossier pour assembler les peaux de bêtes par exemple à la place de lanières de peau ou de tendons. On retrouve à l’origine le lin en Asie Centrale puis dans le Caucase, en Mésopotamie, entre le Golfe Persique, la Mer Caspienne et la Mer Noire. C’était des lins vivaces, courts et branchus. Plus tard les Egyptiens ont cultivé le lin actuel, annuel et plus long. La mutation du lin vivace en lin annuel aurait pu être provoquée par le climat plus chaud et plus sec et par une culture plus intensive pratiquée par les Egyptiens. On est passé de la cueillette à la cultre. En France il existe une dizaine d’écotypes de lin sauvage qui ne peuvent plus se croiser avec le lin cultivé, le nombre de chromosomes étant différent.
Nous ne pouvons que vous encouragez à visiter le site. Vous y trouverez toutes les réponses.
Merci pour tes remerciements. Oui le lin est une culture durable et son histoire le prouve puisqu’il est utilisé depuis la nuit des temps et il le sera encore longtemps avec son utilisation dans l’habillement mais aussi du fait de nouveaux débouchés dans l’automobile pour remplacer des matières synthétiques composant les tableaux de bord et les portières par exemple. La fibre de lin a aussi beaucoup de qualités en terme solidité et du fait de son faible poids. Déjà de nombreux programmes de recherche laissent supposer que la fibre de lin pourrait remplacer les fibres de carbone pour par exemple la fabrication de coques de bateaux ou la fabrication de pales d’éoliennes.
Concernant ta dernière question, le lin, comme beaucoup de productions, contribue à l’activité économique et sociale de nombreuses régions. En effet, le lin est générateur de nombreux emplois pour créer des nouvelles variétés, produire les semences, produire la fibre mais aussi pour l’extraire puis filer, tisser, confectionner des vêtements par exemple.
C’est une production qui se fait dans beaucoup de pays dont la France, la Belgique et la Hollande. C’est dans ces 3 pays que l’on produit les plus beaux lins. Je t’invite à consulter le site dans la partie “je m’informe” “côté infos”, tu sauras tout sur son histoire en allant sur la page “le plus vieux textile du monde” et tout sur sa localisation en consultant la page “les zones de production”.
Effectivement le lin a une très belle histoire. Les premiers éléments connus sur ce textile remontent à la préhistoire et à l’Egypte ancienne. Je t’invite à lire cette histoire sur le site en allant sur "je m’informe", "côté infos" dans la rubrique "le plus vieux textile du monde".
Même si vous possédez de la fibre assez proche de l’utilisation finale, la matière dont vous disposez est encore brute et ne peut malheureusement être utilisée telle quelle.
Pour trouver des graines et du tissu en lin, vous trouverez toutes les adresses des partenaires qui vous sont utiles sur le lien suivant http://www.lin.asso.fr/pro/index.htm
Il s’agit tout simplement de fibres relativement brutes mais en général, ce sont des fibres de chanvre et non de lin.
Vous pouvez vous en procurer dans l’un des 10 magasins de la Droguerie. Vous trouverez les adresses sur leur site http://www.ladroguerie.com/
Les paquets de graines sont gratuits. Il faut les commander sur le site et joindre les timbres pour que tu les reçoives par la poste.
<p>Effectivement, il existe du lin à fibre et du lin oléagineux. Dans le premier cas, les variétés vont donner essentiellement de la fibre qui se trouve dans la paille mais la plante produit aussi un peu de graines pour se reproduire et ces graines sont aussi riches en huile. Dans le deuxième cas, la sélection des variétés a été réalisée pour que la plante produise surtout de la graine et quasiment pas de fibre. </p><p>Pour les variétés de lin oléagineux, la récolte se fait comme pour du blé avec une moissonneuse batteuse.</p>
Nous vous conseillons dès le printemps prochain de mettre en culture du lin dans votre jardin. Lorsque les capsules sont bien formées, arrachez le, étalez sur un sol bétonné au soleil pour que la plante prenne une jolie couleur dorée et que la plante sèche, retournez régulièrement et surtout faites attention qu’il ne pleuve pas dessus. Vous pourrez ensuite regrouper les plantes et faire de magnifiques bouquets. Attention : les capsules s’emmêlent facilement.
Effectivement le linoléum est fait avec l’huile de lin. Ce revêtement de sol est particulièrement apprécié pour ses propriétés électrostatiques. En effet, il n’est pas électrostatique et son nettoyage en est facilité.
Effectivement en France et en Europe il y a de nombreux fournisseurs d’articles en lin. La meilleure façon de procéder pour les trouver reste effectivement Internet en tapant les mots clés vous concernant. Vous pouvez aussi contacter la CELC (Confédération Européenne du Lin et du Chanvre) qui fédère plusieurs milliers d’entreprises du secteur lin et chanvre. L’adresse de leur site est http://www.mastersoflinen.com/
Traditionnellement, le lin n’est pas coupé mais arraché pour garder toute sa longueur. Pour passer de paille au fil, il y a toute une succession d’opérations : le rouissage pour faciliter la séparation des fibres et de la paille, le teillage pour séparer les fibres de la paille, le peignage pour séparer les différentes fibres entre elles et enfin les opérations d’ennoblissement et de filage. Toutes ces opérations sont présentées en détail sur le site. Bonne visite sur celui-ci.
Bonjour,
Une fois que le teilleur a extrait la fibre, il reste des petits morceaux de paille appelés pour le lin anas. Ceux-ci sont utilisés pour pailler les plates-bandes dans les jardins pour limiter les pousses de mauvaises herbes. Ils sont aussi utilisés pour le paillage des chevaux ou les litières des chats. C’est un produit très absorbant qui peut très bien convenir comme paillage pour y poser des fruits.
Nous nous sommes renseignés auprès d’apiculteurs. Il semblerait que la fleur de lin n’ait pas de nectar et de ce fait les abeilles ne s’intéressent pas à cette fleur. A notre connaissance, il n’existe pas de miel fleur de lin.
C’est une bonne question. Toute mercerie digne de ce nom pourra vous approvisionner. Pour information, le fil “au chinois” est du fil de lin.
Pour répondre à vos questions nous vous invitons à parcourir les différentes pages du sites où vous trouverez quasiment toutes les réponses.
Ce sont les 2 principales utilisations. En effet l’utilisation principale au niveau industriel est de les presser pour en extraire l’huile pour faire ensuite des peintures. On peut aussi utiliser les graines pour l’alimentation animale mais il est nécessaire de les broyer pour une meilleure assimilation.
Effectivement, le lin rentre comme fibre support dans différents matériaux composites à la place de la fibre de verre ou la fibre carbonne. On en trouve dans les raquettes de tennis, les coques de bâteaux, de plus en plus dans les tableaux de bord et les portières des voitures. Le lin se développe également en remplacement de la fibre de verre pour l’isolation thermique et phonique des habitations.
Tu trouveras les réponses sur le site en allant sur "Je m’informe" "côté utilisations" "le lin et ses débouchés".
L’huile de lin rentre dans la composition de nombreux produits que chacun et chacune peut utiliser tous les jours comme l’encre, les stylos à bille, le mastic, le linoleum et bien sûr la peinture pour les artistes ou les peintres en bâtiment. Par exemple, la Tour Eiffel est régulièrement repeinte avec de la peinture à l’huile de lin. L’huile de lin est aussi utiilsée pour les savons et les produits pour le sol (Carolin). Elle est aussi utiilsée comme base pour les résines.
L’huile de lin est comestible mais elle n’est autorisée à l’alimentation humaine que depuis 2006 en tant qu’ingrédient alimentaire. Elle peut donc être utilisée par les industries agro-alimentaires en association avec les autres huiles. C’est Napoléon qui avait interdit l’utilisation de l’huile de lin. En effet cette huile est très riche en acide linolénique appelé aussi oméga 3. C’est très intéressant pour la santé mais l’inconvénient, c’est qu’elle rancit trop vite et se conserve très mal.
Dans le passé, cette huile était aussi très utilisée et très appréciée dans les peintures même si parfois elle laissait une odeur. L’huile de lin a été concurrencée par les huiles issues de la pétrochimie mais aujourd’hui, elle pourrait retrouver tout son intérêt.
Selon la description botanique que vous faites pour cette plante, ça ne semble pas être du lin.
Il nous est très difficile de vous répondre. En France il existe, a priori, environ 7 types de lin sauvage répartis de la bordure maritime jusque dans les montagnes de moyenne altitude. Ce n’est donc pas forcément du lin issu de lin cultivé.
La hauteur est de l’ordre de 1 m. L’arrachage se fait lorsque les capsules sont bien formées et que les feuilles sont fanées et tombées partiellement.
Bonjour,
Si c’est pour surtout produire de la graine, demandez du lin oléagineux. En effet le lin oléagineux, contrairement au lin textile, a été sélectionné pour produire essentiellement de la graine tout en sachant que le lin textile est aussi utilisable. La variété importe peu.
Bonjour,
Pour répondre à votre question, je vous conseille de vous rapprocher d’Arvalis qui publie régulièrement des infos sur ce sujet. Vous pouvez les contacter à l’adresse suivante : d.cast@arvalisinstitutduvegetal.fr
Une bonne partie des réponses se trouvent dans les différentes pages du site que nous vous invitons à consulter, par exemple sur cette page https://www.lelin-cotenature.fr/FR/Les-zones-de-production-41.html
En France il y a actuellement 33 unités de teillage.
Vous souhaitant bonne visite sur le site
Le mieux est d’aller sur le site à la page suivante http\”https://www.lelin-cotenature.fr/FR/Les-zones-de-production-41.html\”://www.lelin-cotenature.fr/FR/Les-zones-de-production-41.html
A l’origine c’est la même espèce et les variétés de lin textile peuvent très bien se croiser avec les variétés de lin oléagineux. Par contre pour répondre à des besoins techniques, les hommes ont sélectionné d’une part des plantes riches en graines pour produire de l’huile et d’autre part des plantes riches en fibres qui se trouvent dans la tige pour produire du fil.
La recherche et la sélection variétale prennent en compte 2 axes :
– un axe agricole avec la recherche de productivité, de résistance aux maladies pour limiter au maximum l’utilisation de produits pour la protection des plantes et enfin la recherche de variétés mieux adaptées au contexte des cultures (type de sol, ressource en eau, variations climatiques…) ;
– un axe qualitatif et d’usage et dans ce cas les objectifs peuvent être très divers. Par exemple fil fin et résistant pour l’habillement, fibres adaptées à la fabrication de matériaux composite…
Pour cultiver du lin, il faut un climat doux et océanique, éviter les températures trop chaudes et les stress hydriques. Après l\’arrachage pour que le lin rouisse correctement, il faut une alternance de soleil et de rosée ou de pluie. Ce n\’est donc pas une question de pays mais plus une question de climat.
Vous pouvez trouver des semences de lin en France. Pour plus de renseignements allez directement sur le lien suivant où vous aurez toutes les adresses des partenaires de la filière lin http://www.lin.asso.fr/pro/index.htm
Pour produire du lin, il faut éviter en cours de végétation un stress sur la plante, c’est-à-dire de fortes chaleurs ou un manque d’eau. De plus lorsqu’on arrache le lin, il faut respecter la phase de rouissage pour que les fibres puissent se séparer de la paille. Pour cette opération de rouissage, il faut une alternance d’humidité et de chaleur pour que les bactéries détruisent les "ciments" qui font adhérer les fibres à la paille. En Egypte ils produisent du lin le long du Nil. On peut supposer qu’au Maroc c’est possible aussi le long des grands cours d’eau en ayant les mêmes pratiques qu’en Egypte pour rouir le lin avec l’eau du Nil.
Les sous produits principaux du lin à fibre et de la paille sont les anas et les étoupes (voir le glossaire sur le site). Concernant les graines issues du lin à fibre et plus généralement du lin oléagineux, elles sont broyées et pressées pour obtenir de l’huile de lin. Le sous produit restant est une partie solide appelée tourteau qui sert à l’alimentation animale (voir également le glossaire sur le site).
C’est surtout en Normandie, en Picardie et dans le Nord – Pas-de-Calais. Nous vous conseillons d’aller sur le site à la page https://www.lelin-cotenature.fr/75/les-zones-de-production
Entre le semis et l’arrachage du lin, il faut compter environ 90 jours.
Pour tout renseignement concernant la culture du lin à proprement parler, le mieux est de s’adresser directement à l’Institut Technique du Lin http://www.lin-itl.com/
Pour 1 ha de lin, il faut prévoir 1 heure pour l’arrachage puis quelques jours après 1 heure pour le retournage et enfin dans un 3e temps, une fois que le lin est roui et sec, il faut compter 2 heures à 2 heures et demi pour l’enroulage.
Pour produire du lin, il ne faut pas de stress hydrique ni de coups de chaleur. De plus, une fois arraché, il faut de l’humidité pour que le lin rouisse. A priori la Tunisie ne semble pas des plus appropriées quoi qu’en Egypte le long du Nil la production de lin est une production traditionnelle. Il faut donc voir si en Tunisie, il y a des zones agricoles ayant les mêmes conditions qu’en Egypte.
Au départ, c’est la même plante mais les sélectionneurs ont exploité la biodiversité de l’espèce. D’une part ils ont sélectionné des plantes qui produisaient beaucoup de fibres longues, fines pour une utilisation textile. D’autre part les sélectionneurs ou créateurs de variétés ont sélectionné des plantes qui contiennent un peu de fibre dans les tiges mais surtout produisent beaucoup de graines riches en huile.
Le lin est plutôt une culture des régions tempérées. Son cycle de végétation est court et il ne faut pas que la plante ait de stress hydrique ou de coup de chaleur. Il faut savoir que l’on trouve du lin le long du Nil en Egypte. Localement peut-être que la République Démocratique du Congo dispose de régions géographiques plus ou moins appropriées.
Sur le site dans la rubrique “je m’informe” à la page https://www.lelin-cotenature.fr/FR/les-zones-de-production-41.html vous aurez la liste des pays producteurs.
Pour ces questions très techniques, nous vous invitons à visiter le site de l’Institut Technique du Lin. C’est l’organisme spécialisé pour conseiller les agriculteurs producteurs de lin.
En lin textile, la liste des principales variétés cultivées est consultable sur le site www.gnis.fr à la page suivante http://www.gnis.fr/index/action/page/id/257/title/Catalogues-francais
Le lin est semé vers le 15 mars et sa maturité pour être récolté est bonne en juillet. La durée de vie de la plante est donc assez courte. En ce qui concerne la graine, sa durée de vie dépend essentiellement des conditions de conservation. Entreposée dans un lieu sec et frais et surtout sans variation de température, la semence garde sa faculté germinative plus longtemps (3 à 4 ans).
Dans le cas d’un teillage privé, le capital de l’entreprise est détenu par des personnes ou d’autres sociétés. Le teillage privé va acheter ses pailles chez les agriculteurs. Dans certains cas, il peut y avoir un contrat de production et d’achat.
Dans le cas de la coopérative de teillage, comme toute coopérative agricole, ce sont les agriculteurs qui se sont regroupés et ont fait un apport de capital financier. Les agriculteurs s’engagent mutuellement à apporter leur production à la coopérative. L’agriculteur est à la fois l’actionnaire (le propriétaire du teillage) et le client. Pour une coopérative, on parle en fait d’adhérents.
Le lin fleurit en juin. Ainsi les graines se constituent. On les trouve donc en haut des tiges dans des capsules (cela ressemble à des petites clochettes). En terme de production, les graines proviennent de productions agricoles situées en Normandie, Picardie et Nord – Pas-de-Calais.
Pour le lin textile, je t’invite à consulter le site en particulier la page "je m’informe", "côté infos", "les zones de production".
Oui le lin est produit à grande échelle. En France, il se cultive environ 50 000 ha de lin textile. Ce n’est pas véritablement une grande culture comme le blé mais en Normandie et pour le nord de la France, les surfaces sont toutefois assez importantes.
Nous vous conseillons de prendre contact avec l’AGPL – 15, rue du Louvre – 75001 PARIS.
La réponse se trouve sur le site en allant sur la page "je m’informe", "côté infos", "les zones de production".
Il y a une grande diversité dans les couleurs des fleurs. Elles peuvent être blanches, violettes ou rouges mais actuellement pour les lins cultivés les fleurs sont bleues allant du bleu clair au bleu soutenu.
Cette question très technique est plus à poser à l’Institut Technique du Lin. L’adresse mail est la suivante : info@lin-itl.com
Cette question me permet d’introduire la notion de biodiversité. En France, il existe 15 écotypes sauvages de lin et à travers le monde 200 sont recensés. Il en existe de toutes les couleurs, de toutes les tailles et plus ou moins pérennes. Les entreprises qui créent des variétés ainsi que l’Institut National de la Recherche Agricole et l’Institut Vavilov de St Petersbourg conservent précieusement quant à eux tous les croisements qu’ils ont pu réaliser depuis des dizaines et des dizaines d’années. C’est ainsi plus de 10 000 lins différents qui sont maintenant conservés précieusement. C’est ce qu’on appelle la biodiversité cultivée.
Effectivement le lin cultivé n’est pas le même que le lin pérenne. D’un côté le jardinier va rechercher une belle floraison et ne souhaite pas ressemer tous les ans. De l’autre l’agriculteur va rechercher une plante produisant des fibres fines pour produire du beau tissu.
Les différentes phases qui permettent de passer de la graine à la toile sont expliquées sur le site, en particulier dans la rubrique "je m’informe", "côté culture", "le lin : sa transformation"
Pour obtenir un sachet de graines de lin, tu peux maintenant le faire directement sur le site à partir de la page d’accueil.
Pour tout connaître sur les autres fibres naturelles, je t’invite à aller sur Wikipédia ou de faire des recherches sur les moteurs de recherche classiques.
Pour le lin, il te suffit de surfer sur les différentes pages du site “le lin côté nature”.
Concernant la culture du lin aux Antilles, il faut savoir que le lin est plus une culture pour les zones tempérées et que cette plante tolère très mal les stress (températures et manques d’eau).
Bonjour,
C’est une très bonne question. Tu trouveras toutes les réponses en voyageant sur les différentes pages du site.
Bonne visite.
Tu trouveras déjà l’ensemble des informations sur notre site dans la partie "Je m’informe" et je t’invite à ouvrir toutes les rubriques. Pour les autres sites, il te suffit de cliquer sur les liens utiles.
Dans le lin, il y a beaucoup de biodiversité. L’ensemble de ces “lignées” sont conservées en France par l’INRA (Institut National de la Recherche Agricole) et les créateurs privés de variétés. Il y a aussi une très grosse collection de lin en Russie. Plus de 10 000 lins différents sont ainsi conservés précieusement. On y trouve des lins à fleurs blanches, à fleurs bleues, à fleurs violettes et à fleurs rouges. Certains lins sont intéressants pour l’huile, d’autres pour la fibre et enfin certains sont utilisés pour la qualité de leur floraison et leur beauté dans les massifs. A chaque fois, ce sont des lins avec des caractéristiques différentes.
Oui le lin est une plante qui craint surtout les fortes températures et le manque d’eau. En Egypte, le lin est encore cultivé le long du Nil.
Ta question est très intéressante. Pour fabriquer 1 600 chemises, il faut environ 400 kg de lin. Cette quantité représente 1/4 d’hectare, c’est-à-dire 2 500 m².
Bonjour,
Merci pour tes 2 questions.
Le lin est une plante à fibre.
Les entreprises qui extraient la fibre (filasse) de la paille s’appellent des teillages. Ces entreprises peuvent être des coopératives ou des entreprises privées.
Le lin, pendant toute sa phase de végétation, a une belle couleur verte. Ce sont les fleurs qui sont bleues. Pour le lin, c’est très particulier. Les fleurs s’ouvrent le matin et les pétales tombent en début d’après-midi dès qu’il fait chaud. Le lendemain, de nouveaux boutons s’ouvrent et ainsi le champ redevient bleu. Ce phénomène dure quelques jours. Enfin l’été, le lin va mûrir et avant d’être arrachées, les pailles et les clochettes seront toutes jaunes.
Chère Léa. Dans ta région, si le lin n’est pas cultivé, ce n’est pas parce que les agriculteurs ne le veulent pas, c’est plutôt pour une question de réussite de cette culture. Le lin a besoin d’un climat tempéré et humide, cela explique qu’il est surtout cultivé en Normandie (61 %), dans le Nord – Pas de Calais (20 %) et en Picardie (12 %). Là où tu habites, il fait trop chaud et pas assez humide, si les vacanciers aiment cela, le lin n’apprécie pas du tout. Tu pourras admirer des champs en fleur sur mon site ou sur des sites amis. Par contre, chez toi tu peux semer des graines en suivant mes conseils à la rubrique “Je fais” et ainsi avoir de jolies fleurs bleues et récolter ta fibre. Je suis sûre aussi qu’à Montélimar, tu peux trouver du linge et des vêtements en lin. En visitant mon site, tu sauras expliquer à ton entourage d’où vient le tissu ! Merci pour tes compliments, je suis contente d’être ton amie et de te donner tous les renseignements dont tu as besoin.
Bonjour,
Les rideaux un peu lourds se sont peut-ête un peu détendus mais effectivement quand le temps sera plus sec ils vont reprendre leur taille. De plus, attention, après le premier lavage, ils peuvent aussi un petit peu rétrécir.
Bonjour,
Vous avez raison. Cela concerne uniquement le lin textile.
Il vous suffit de le laver à l’eau claire en respectant les températures indiquées sur l’étiquette de lavage.
Malheureusement il ne semble pas y avoir de procédé pour élargir le tissu. Par contre des erreurs de températures au lavage pourraient occasionner du rétrécissement.
Bonjour,
De très nombreux magasins distribuent linge de maison, linge de toilette et vêtements en lin. Vous pouvez aussi faire des recherches sur internet en tapant ces mots clé.
Effectivement, naturellement le lin se froisse facilement. C’est le défaut de sa qualité. Le lin permet de produire des fils très solides mais peu élastiques. Suite à des traitements appelés ennoblissements on peut limiter cet inconvénient. On dit que le lin froisse avec noblesse.
A contrario, des industriels ont développé ces dernières années des aspects volontairement froissés qui apportent de nouvelles perspectives créatives, ce qui donne un style plus contemporain et permet de donner du relief aux tissus. Il est vrai qu’avant de laver un tel tissu, il est important de bien respecter les informations portées sur les étiquettes de lavage et de se renseigner auprès du vendeur.
Le fil change de couleur grâce à la teinture . En fait, les filateurs trempent les bobines de fils dans des cuves de teinture.
Il ya très longtemps, au moyen-âge, les teintures étaient obtenues à partir de plantes ou d’insectes :
– Le bleu avec l’indigo
– Le rouge à partir de cochenilles(insectes)…
De très nombreuses étapes sont nécessaires pour passer de la culture de lin à la confection d’un vêtement. Linette t’invite à aller sur le site, en particulier dans la rubrique “je m’informe” dans les pages “Côté culture” “Sa transformation”.
© SEMAE - Le lin côté nature
© SEMAE - Le lin côté nature