Le lin est le champion des fibres écologiques !
Le lin, pendant sa croissance au champ
Sa culture demande très peu d’engrais, le lin sait utiliser toutes les ressources naturelles du sol et, comme pour les meilleurs vins, il n’a pas besoin d’irrigation.De plus, les liniculteurs utilisent très peu de pesticides et d’herbicides. Pour exemple, il demande 5 fois moins d’intrants (engrais et pesticides) que le coton.
Le lin, pendant ses transformations
Pendant les différentes étapes de transformation pour passer de la plante au tissu, le lin respecte l’environnement.
Le rouissage à terre se fait de façon naturelle, grâce aux bactéries du sol, à la pluie, sans autre besoin en énergie que celle de la lumière.
De plus, après ramassage, la terre est propre et sans déchets laissés au sol.
Durant toutes les opérations industrielles (teillage, peignage, filage, tissage), l’activité est mécanique et non polluante, sauf la poussière qui est aspirée. Ce n’est qu’au moment des teintures ou des traitements spéciaux (pour rendre les tissus plus doux ou moins froissables) qu’il est nécessaire de prendre des précautions.
C’est ainsi que les industriels font particulièrement attention aux eaux utilisées et les traitent avant de les rejeter.
Rien ne se jette, tout est utile ou recyclé dans le lin !
Le lin ne produit pas de déchets, toute la plante est utilisée.
Tous les constituants de la plante sont biodégradables, les produits fabriqués à partir de la plante de lin sont donc aussi biodégradables.
Le lin contribue à l’agriculture durable.
Si tu veux en savoir plus, n’hésite pas à me poser des questions !